Opération de vente à découvert
Supposons que, après des heures de recherche et d'analyse minutieuses, vous déterminez que la société XYZ est fichue. Le titre s'établit présentement à 65 $, mais vous prévoyez une baisse substantielle au cours des prochains mois. Vous décidez de courir le risque et vous vendez à découvert 100 actions. Pour cet exemple, nous allons ignorer les exigences relatives à la couverture minimale et nous concentrer uniquement sur les implications monétaires de la transaction. L'opération est simple : sur le site de la plupart des courtiers en ligne, on trouve une case à cocher indiquant " vente à découvert " et " achat de couverture ".
Au cours des mois suivants, deux scénarios peuvent se produire :
Emprunt de 100 actions de XYZ à 65 $ | 6 500 $ |
Rachat de 100 actions de XYZ à 40 $ | -4 000 $ |
Votre bénéfice | 2 500 $ |
Emprunt de 100 actions de XYZ à 65 $ | 6 500 $ |
Rachat de 100 actions de XYZ à 90 $ | -9 000 $ |
Votre bénéfice | -2 500 $ |
La vente à découvert peut clairement être profitable. Toutefois, rien ne garantit que le prix du titre évoluera dans la direction que vous souhaitez (tout comme lorsque vous détenez des titres en compte).
Les vendeurs à découvert disposent d'une infinité de mesures et de ratios pour trouver des titres candidats à une telle opération. Certains appliquent une méthode de sélection des actions semblable à celle des acheteurs, mais en vendant à découvert les titres qui sont les moins bien classés. D'autres recherchent les opérations d'initié, les changements de conventions comptables ou les bulles sur le point d'éclater.
Un indicateur propre à la vente à découvert qui mérite d'être mentionnée est le ratio des positions à découvert. Celle-ci révèle combien d'actions ont déjà été vendues à découvert. Si une quantité trop élevée d'actions a été vendue de cette manière, il est dangereux de créer une nouvelle position à découvert.